Une fois le travail du visage terminé, il s’agit de s’attaquer au costume. Lequel est facilité car nous avons désormais les bottes plus la combinaison noire.

Durant la Guerre des Clones, Quinlan Vos ne porte plus la traditionnelle bure jedi pour infiltrer l’ennemi. Sa nouvelle identité étant Korto Vos, il revêt désormais une tenue entièrement noire et une sorte d’épaulette droite sur laquelle est représentée une étoile jaune dans un cercle (signe de reconnaissance du clan Vos).

Pour ce qui est de la tunique : rien de plus simple à réaliser. Ayant déjà la combinaison, il nous a suffi de découper deux bandes identiques de tissu noir (les mesures dépendent de la taille du personnage et de l’allure que l’on veut lui donner) puis une autre plus petite. Les deux premières sont placées sur les épaules et la dernière fera office de ceinture pour les maintenir.

Pour faire tenir la ceinture nous avons utilisé l’un de ces précieux objets :

Il s’agit « d’attaches parisiennes ». Mais si ! vous connaissez. Faites un petit flash back ! Vous en avez forcément utilisé à l’école pour faire des marionnettes en papier articulées. Souvenez-vous : on perse un trou dans le tronc, un autre dans le bras, on insère l’attache parisienne puis on tord les pattes de l’autre coté et le tour est joué !

Fermons cette parenthèse qui nous a replongé tant d’années en arrière (sic). Tout ceci pour dire que nous avons utilisé cette technique pour la ceinture. La bande étant légèrement plus grande que le tour de taille du personnage, on fait deux trous et on y insère l’attache. Pour le coté esthétique on s’arrange pour que celle-ci soit derrière (elle ne se verra plus de toute manière).

En ce qui concerne l’épaulette, notre montage se rapproche plus du bidouillage que du travail de professionnel, nous en convenons. Nous avons pris comme support une chute de papier cartonné Canson « C à Grain » (souvenir des cours d’Arts Plastiques) où nous avons découpé un rectangle très largement écorné (arrondir les coins) d’environ 2.5cm sur 3. Nous avons par la suite dessiné une étoile dans un rond (merci le compas) tout en ayant une BD sous les yeux pour tendre le plus possible vers l’original.

Une fois le dessin réalisé, il ne reste plus qu’à peindre en prenant soin d’utiliser le même jaune que celui des bandes du visage pour le cercle et l’étoile. Puis de peindre le reste, tout le reste… même le verso du carton (non ce n’est pas un nouveau personnage Saint Seiya en Myth Cloth) en noir.

Et là attention les yeux : système bidouille (c’est notre nouveau mot à la mode) ! Nous avons tordu les pattes d’une attache parisienne de telle manière à obtenir une forme en U adapté au tour de bras de Quinlan Vos. Une fois ce résultat obtenu et ayant vérifié qu’elle pince le bras de Vos juste de manière à tenir, nous avons collé à l’aide de super glue la tête de l’attache parisienne au dos de l’épaulette. Enfin, nous avons forcé le carton à prendre le pli pour lui donner une allure arrondie : (Avouer qu’on se rapproche là, non ?)

Pour les bandes que Quinlan possède autour des bras, rien de plus simple. Il suffit de prendre de la corde à poulet qui traine dans un tiroir de votre cuisine (ou pas…), de faire un nœud dans la main, de l’enrouler (en serrant bien) autour de l’avant bras en remontant jusqu’au coude, puis de faire un autre nœud pour maintenir l’ensemble.

Revenons au niveau de la ceinture !

Là aussi, difficile de faire plus simple. Il suffit de piquer un élastique qui doit trainer dans l’un de Vos, euh non, de vos tiroirs. Celui-ci, pour obtenir un résultat optimum, doit correspondre au tour de taille du personnage. Il suffit donc de l’enfiler et de le placer par-dessus la ceinture en tissu noir, laquelle doit dépasser, là encore pour obtenir un meilleur résultat, en haut et en bas.

Pour faire la boucle, nous avons utilisé… une attache parisienne (c’est la dernière, on vous rassure). A l’aide d’une petite pince, nous avons coupé une patte au ras de la tête et l’autre entre 0,5 et 1 cm. Cette dernière, une fois pliée, permet de faire tenir la tête sur l’élastique. Nous avons enfin notre boucle de ceinture.

Ensuite, pour rendre crédible notre élastique, nous avons opté pour deux stylos-bille, un rouge et l’autre noir. Nous avons barbouillé (c’est bien le terme, pour éviter que ce soit uniforme) l’élastique de stylo noir et rouge pour obtenir des reflets et créer ainsi l’illusion d’une ceinture en cuir, ce qui est, somme toute, réussi.

Pour le sabre laser en revanche, il n’y a pas de miracle. Nous l’avons « emprunté » à Kit Fisto (poupée 1/6^e de chez Sideshow Collectibles). Il reste cependant tout à fait imaginable d’en réaliser un soi même avec des éléments de porte-mines, des tuyaux ou autres gaines plastiques et éléments de maquettes. Pour ce qui est de faire tenir le sabre « de lumière » sur la ceinture, nous avons utilisé les bandes servant à fermer les petits sacs de congélation (oui nous ne savons pas le nom dédié à ce petit objet méconnu. ET ALORS ? Comme dirait Coluche « On est pas des enfants prodigues… on nous a pas inculpé les bonnes manières ! »). Pour en revenir à nos bandes, nous avons découpé le plastique pour conserver uniquement le petit fil de fer qui se trouve au centre. Nous avons enroulé ce dernier autour du point d’accroche du sabre de lumière puis nous l’avons attaché à la ceinture.

Nous avons retrouvé un vieil Action Man qui pouvait faire l’affaire compte tenu de sa ressemblance avec le personnage de la BD, voyez l’emballage ci-dessous qui date des années 90 :

Les accessoires :

Comme on a l’habitude de vous le dire il faut, pour bien démarrer : une bonne base. Ici la base est excellente – récapitulons – on a un personnage ressemblant, vêtu d’une combinaison noire, et qui mesure environ 30 cm de haut ce qui correspond à l’échelle 1/6^ème (Ce qui permettrait d’insérer le personnage au milieu d’une collection 1/6^ème de Sideshow Collectibles par exemple ;-). Collection qu’il est fort possible que nous possédions. Vous verrez bien, bande de petits coquinous.

Tout d’abord, tout Jedi qui se respecte porte, non pas de vulgaires tennis, mais des bottes… devant l’urgente nécessité il a fallu réquisitionner des bottes à un autre Action Man militaire (Eh oui…Livre Blanc oblige, période de vache maigre pour les soldats). Et voilà le boulot :

Un léger travail de peinture s’impose sur les bottes, sur les lacets d’abord (peinture de maquettes – beige…une fois ! euh. On s’excuse pour cette blague à tendance xénophobe. Avouez qu’ils y cherchent quand même.), puis sur les bottes en elle-même (couleur rouge/rouille afin de leur donner des reflets « cuir »)